L’absence de prévoyance en ce qui concerne la mort fait parfois peser sur les proches, des charges financières liées au décès. Les enfants et proches du défunt peuvent même se retrouver sans le sou. C’est donc dans un souci de solidarité, que les maisons d’assurance proposent aux assurés, des offres pas toujours évidentes à choisir et qui les plongent dans l’embarras. Dans le cas spécifique du décès, connaître la différence exacte entre un contrat d’assurance obsèques et une assurance décès aiderait beaucoup l’assuré dans son choix.
Le contrat d’assurance obsèques
Le contrat d’assurance obsèques est un contrat qui permet à l’assuré de planifier lui-même de fond en comble l’organisation pratique de ses propres funérailles. Dans ce type de contrat, l’assuré désigne au préalable le bénéficiaire du contrat par un contrat en capital ou par un contrat en prestation. Ce dernier peut-être une personne proche ou une maison de pompes funèbres.
Une fois cela fait ; il pourra soit verser le montant de l’assurance en une seule fois au moment de la souscription, suivant une périodicité (mois, trimestre, semestre, année) ou étaler le versement jusqu’à la fin de sa vie (assurance de type viager). Ces obsèques qui sont de plus en plus coûteux (près de 5.000€) couvrent une multitude de charges que sont le permis d’inhumer, les faire-part, la crémation, le cercueil, le garnissage, les fleurs, etc. Cette assurance est versée au bénéficiaire ou à la maison de pompe funèbre 48 heures après le décès de l’assuré.
L’assurance décès
L’assurance décès ressemble à quelques exceptions près à l’assurance vie. L’assuré peut souscrire à un contrat d’assurance temporaire avec échéance ou opter pour un contrat ordinaire plus coûteux sans échéance. Dans le cas d’un contrat temporaire, les cotisations sont faites à fonds perdues. Les fonds restent acquis par la maison d’assurance si au terme de l’échéance fixée dans le contrat, l’assuré est toujours en vie.
L’assurance décès permet à l’assuré de pourvoir prioritairement aux besoins de ses proches et d’assurer l’avenir de ses enfants. L’assuré peut également prévoir le remboursement de créances après son décès ou le paiement de droits de succession aux héritiers. C’est pourquoi l’assureur donne la latitude à l’assuré de cotiser jusqu’à hauteur de 100.000€. Utiliser ces fonds pour régler les frais d’obsèques n’est aucunement une obligation comprise dans les clauses du contrat. Rappelons qu’il est important pour l’assuré de veiller à vérifier que le contrat d’assurance de son entreprise, de sa carte bancaire ou une éventuelle assurance de groupe ne couvre pas déjà cette assurance décès.
En ce qui concerne la cotisation, l’assuré peut les payer comme il le ferait pour l’assurance obsèques. Il est d’ailleurs conseillé de souscrire à un contrat d’assurance à vie plus tôt car plus l’assuré est âgé plus le contrat d’assurance revient plus cher. Mais que se passe-t-il lorsque le souscripteur devient invalide des suites d’un accident ? L’assureur permet à l’assuré dans ce cas, grâce à l’option de la garantie d’invalidité, de récupérer sa cotisation pour régler les frais occasionnés par l’invalidité.